établie en France occupée
Mon parent Jean-Charles Gille, puis auto-renommé Gille-Maisani, est né le 22 mai 1924 à 21 h 35 à l'hôpital militaire de Trèves, Allemagne (transcription le 6 juin 1924 par le maire de Romagne-sous-les-Côtes). Il est décédé le 29 janvier 1995 (mention marginale sur l'acte de naissance effectuée le 4 mars 1995) à 16 h 48 d'un cancer du pancréas à Sainte-Foy (Québec, Canada), alors âgé de 71 ans. Il était polytechnicien, ingénieur en chef de l'Air, psychiatre et psychologue.
Personal picture of S. Damphousse.Monsieur Gille during a class of EE at Laval University. He was a very dedicated professor. This picture was taken while in class and was used (with his permission obviously) to fund raise graduation activities for the 1994 promotion. Needless to say that the T-shirt on which this picture was printed sold very fast as "Monsieur Gille" was a popular and respected figure. " Nous sommes pressés, allons lentement " (We're in a hurry, let's go slow) was one of his favorite sayings.Monsieur Gille pendant un cours de Génie électrique. Photo utilisée (avec sa permission, il va sans dire) pour une levée de fond pour les activités de la promotion 1994. Le T-shirt avec cette photo s'est vendu très rapidement . " Nous sommes pressés, allons lentement ", probablement son dicton préféré.
A / Généalogie
B / Éléments biographiques
C / Publications en mathématiques et en physique, sous le nom de Gille
D / Œuvres de graphologie et psychologie
E / Bibliographie
F / Archives familiales
F / Archives familiales
A / Généalogie :
Fils d'
- Angéline Jeanne Maisani, née le 30 novembre 1885 sur le paquebot Lou Cettori reliant Marseille à Ajaccio, et de
- Charles Étienne Gille (1874-1963), né et décédé à Romagne-sous-les-Côtes dans la Meuse, colonel du génie, directeur du matériel des chemins de fer dans les années 1930, commandeur de la Légion d'honneur, titulaire de la Croix de guerre 1914-1918.
Ce mariage Gille x Maisani eut lieu à Nice le 18 mars 1919 avec l'autorisation du général de division Gouverneur militaire de Paris. Aucun des quatre témoins n'est membre des familles, ce qui laisse supposer que ce mariage en lieu neutre, ni la Corse, ni la Meuse, s'est fait sans l'accord d'au moins une des familles.
Angéline Jeanne Maisani et ma grand-mère maternelle Marie Madeleine Olivieri étaient cousines germaines, leurs mères respectives, Marie Xavière Coggia et Marie Françoise Coggia (née le 12 décembre 1863), étant sœurs.
Marie Xavière (née le 8 mai 1852) et son autre sœur Agathe Marie (née le 15 janvier 1850) épousèrent deux frères, Dominique Antoine et Ange Pascal Maisani : mariages respectivement le 17 mai 1876 (acte N° 34) à Ajaccio
... Baptiste Coggia négociant et propriétaire et de Dame Jacqueminette née Sollacaro, conjoints domiciliés à Ajaccio ici présents et consentants d'autre part ; lesquels nous ont requis de procéder ...- Angéline Jeanne Maisani, née le 30 novembre 1885 sur le paquebot Lou Cettori reliant Marseille à Ajaccio, et de
- Charles Étienne Gille (1874-1963), né et décédé à Romagne-sous-les-Côtes dans la Meuse, colonel du génie, directeur du matériel des chemins de fer dans les années 1930, commandeur de la Légion d'honneur, titulaire de la Croix de guerre 1914-1918.
Ce mariage Gille x Maisani eut lieu à Nice le 18 mars 1919 avec l'autorisation du général de division Gouverneur militaire de Paris. Aucun des quatre témoins n'est membre des familles, ce qui laisse supposer que ce mariage en lieu neutre, ni la Corse, ni la Meuse, s'est fait sans l'accord d'au moins une des familles.
Angéline Jeanne Maisani et ma grand-mère maternelle Marie Madeleine Olivieri étaient cousines germaines, leurs mères respectives, Marie Xavière Coggia et Marie Françoise Coggia (née le 12 décembre 1863), étant sœurs.
Marie Xavière (née le 8 mai 1852) et son autre sœur Agathe Marie (née le 15 janvier 1850) épousèrent deux frères, Dominique Antoine et Ange Pascal Maisani : mariages respectivement le 17 mai 1876 (acte N° 34) à Ajaccio
et le 24 octobre 1870 (acte N° 83) à Ajaccio.
Dominique Antoine était le fils de Jean-Baptiste Maisani et de Rose Chiarisoli.
Marie Xavière et Marie Françoise étaient les filles de : Baptiste Coggia et de Jacominette Sollacaro, mes arrière-arrière-grands-parents qui sont des arrière-grands-parents de Jean-Charles G. (c'est pas facile de formuler des liens généalogiques !!).
Charles Étienne Gille est le fils de Justin Gille, né le 2 novembre 1846 à Romagne-sous-les-Côtes (Meuse), propriétaire domicilié en cette commune, et de Marguerite Rosalie Cochenet, née le 2 mai 1844 aussi à Romagne-sous-les-Côtes.
* Justin Gille, fils de Pierre Étienne Gille né le 13 avril 1815 à Romagne-sous(les-Côtes et d'Anne Catherine Loison née en 1823.
- Pierre Étienne Gille : fils de Jean Gille, cultivateur, né le 1er septembre 1776 à Romagne, et d'Anne Catherine Marchal, née à Romagne le 25 février 1781. Le mariage Gille x Marchal eut lieu le 22 juin 1814 à Romagne-sous-les-Cotes.
- - Jean Gille, fils de Jean Gille, décédé le 22 septembre 1809 à Romagne, et d'Anne Marie Haumasselle, décédée le 12 novembre 1792 à Romagne,
- - Anne Catherine Marchal, fille de Louis Marchal décédé le 29 Frimaire an XIII à Romagne, et de Jeanne Henry.
* Marguerite Cochenet : fille de Nicolas Cochenet né en 1789, percepteur des contributions directes, décédé le 12 décembre 1854 à Romagne-sous-les-Côtes, et de Marie Marguerite Thomas, rentière, née en 1810.
- Nicolas Cochenet
- Marie Marguerite Thomas
* Justin Gille, fils de Pierre Étienne Gille né le 13 avril 1815 à Romagne-sous(les-Côtes et d'Anne Catherine Loison née en 1823.
- Pierre Étienne Gille : fils de Jean Gille, cultivateur, né le 1er septembre 1776 à Romagne, et d'Anne Catherine Marchal, née à Romagne le 25 février 1781. Le mariage Gille x Marchal eut lieu le 22 juin 1814 à Romagne-sous-les-Cotes.
- - Jean Gille, fils de Jean Gille, décédé le 22 septembre 1809 à Romagne, et d'Anne Marie Haumasselle, décédée le 12 novembre 1792 à Romagne,
- - Anne Catherine Marchal, fille de Louis Marchal décédé le 29 Frimaire an XIII à Romagne, et de Jeanne Henry.
* Marguerite Cochenet : fille de Nicolas Cochenet né en 1789, percepteur des contributions directes, décédé le 12 décembre 1854 à Romagne-sous-les-Côtes, et de Marie Marguerite Thomas, rentière, née en 1810.
- Nicolas Cochenet
- Marie Marguerite Thomas
B / Éléments biographiques :
Jean-Charles naît à l'hôpital militaire de Trêves, alors que son père, chef de bataillon au 52e Génie, fait partie des troupes d’occupation de la Rhénanie, en application du traité de Versailles.
Domicilié 15 rue Gambetta à Saint-Cyr l'École (Yvelines) dans les années 1930, puis 17 rue Saint-Joseph, Le Chesnay (Seine-et-Oise) en 1940.
Domicilié 15 rue Gambetta à Saint-Cyr l'École (Yvelines) dans les années 1930, puis 17 rue Saint-Joseph, Le Chesnay (Seine-et-Oise) en 1940.
Appréciations des professeurs en classe de mathématiques, daté 5 juin 1940 :
Philosophie : Excellent élève, très consciencieux et très brillant. Doit réussir très brillamment.Histoire : Bon élève.Allemand : Somme énorme de connaissances, esprit très ouvert, de beaucoup le meilleur élèves de la classe.Mathématiques : En tête de sa classe quoiqu'un des plus jeunes.Sciences physiques : Excellent élève : très brillant, dont le succès ne fait pas de doute.Sciences naturelles : Très bon élève.
Passe le bac Philosophie à partir du 29 juillet 1940 à Versailles. [La même année que le bac Mathématiques].
LYCÉE JANSON DE SAILLY
-:-:-:-:-:-:-:-
M Gille Sp1
a été reconnu
inapte temporaire
du service civique rural
À Paris, le 29 juin 1942
Ingénieur diplômé de l'École polytechnique de Paris (promotion 1943, il avait 19 ans ; sa mère tenait beaucoup à ce qu'il soit polytechnicien comme son père). Il obtient un MA en Automation à l'Université d'Harvard (Cambridge, Massachuchetts). De retour en France en 1948, il entre aux Services techniques aéronautiques, devient pilote avec le grade de colonel. Comme officier de réserve, il devait piloter de temps en temps. Il obtient une licence de lettres spécialisée en psychologie, puis un doctorat en médecine à la Faculté de médecine de Paris (1970). C'est son vif intérêt pour la graphologie qui l'avait conduit à faire des études de médecine.
Il fut également professeur, directeur d'études puis sous-directeur de l'École nationale supérieure d'aéronautique de Paris. À partir des années 1960, il enseigne l'automatisme et les mathématiques à la Faculté des sciences et de génie de l'Université Laval de Québec, au Canada.
En 1963, outré par l'abandon de l'Algérie par le général de Gaulle, il est témoin de la défense au procès (28 janvier - 4 mars) de Jean-Marie Bastien-Thiry, polytechnicien comme lui et d'une promotion voisine, impliqué dans l'attentat du Petit-Clamart contre le président de la République française ; j'ai passé l'année précédente 1962 les vacances d'été avec lui et ma mère dans sa maison familiale de Romagne ; il avait un vieux serviteur russe, Mouratov, qui nous racontait comment la vodka avait sauvé plusieurs personnes d'une intoxication alimentaire.
Pendant cet été 62, il nous emmena visiter sa ville natale, Trêves. Il reçut la visite de ses sympathiques collègues canadien Louis Mozart Boisvert (professeur en génie électrique à l’Université Laval) et français Paul Decaulne (Ingénieur-en-chef de l'armement) qui avait une 404. C'est à Boisvert que je dois mes première notions de phonétique et vocabulaire canadiens (expressions telles que " chauffer le char ", " une suite de trois appartements ", ainsi que d'humour canadien, notions enrichies lors de mon séjour au Québec en juillet 1967, à l'occasion de l'exposition universelle à Montréal. Boisvert nous racontait des histoires, comme celle-ci :
- Le client chez le disquaire : Mademoiselle, avez-vous le Trouvère ?
- La vendeuse : Non, je n'ai rien de verdi.
Jean Charles Gille déplorait profondément la déchristianisation de la France ; il aimait bien la Pologne, qu'il connaissait, où plusieurs de ses livres ont été traduits et où il a été honoré : il reprochait vivement au gouvernement polonais, me disait-il, les entraves mises à la liberté du culte catholique. Mais c'est finalement au Québec qu'il émigra en 1966 (après avoir été plusieurs années professeur-visiteur à Laval) ; il en appréciait, me disait-il, le mélange de vieille France et d'Amérique moderne.
Il croyait non seulement à dieu, mais aussi à diable et à ses maléfices. Il m'affirma un jour que Thomas d'Aquin avait définitivement prouvé l'existence de Dieu. Il me raconta aussi que des personnes avaient organisé un truquage en vue d'un faux miracle à Lourdes, en maquillant des radiographies pour y faire apparaître une maladie incurable, puis crié au miracle au retour de Lourdes ; les radios de contrôle auraient alors constaté la présence de la maladie (histoire que je n'ai jamais pu élucider).
En 1963, outré par l'abandon de l'Algérie par le général de Gaulle, il est témoin de la défense au procès (28 janvier - 4 mars) de Jean-Marie Bastien-Thiry, polytechnicien comme lui et d'une promotion voisine, impliqué dans l'attentat du Petit-Clamart contre le président de la République française ; j'ai passé l'année précédente 1962 les vacances d'été avec lui et ma mère dans sa maison familiale de Romagne ; il avait un vieux serviteur russe, Mouratov, qui nous racontait comment la vodka avait sauvé plusieurs personnes d'une intoxication alimentaire.
Pendant cet été 62, il nous emmena visiter sa ville natale, Trêves. Il reçut la visite de ses sympathiques collègues canadien Louis Mozart Boisvert (professeur en génie électrique à l’Université Laval) et français Paul Decaulne (Ingénieur-en-chef de l'armement) qui avait une 404. C'est à Boisvert que je dois mes première notions de phonétique et vocabulaire canadiens (expressions telles que " chauffer le char ", " une suite de trois appartements ", ainsi que d'humour canadien, notions enrichies lors de mon séjour au Québec en juillet 1967, à l'occasion de l'exposition universelle à Montréal. Boisvert nous racontait des histoires, comme celle-ci :
- Le client chez le disquaire : Mademoiselle, avez-vous le Trouvère ?
- La vendeuse : Non, je n'ai rien de verdi.
Jean Charles Gille déplorait profondément la déchristianisation de la France ; il aimait bien la Pologne, qu'il connaissait, où plusieurs de ses livres ont été traduits et où il a été honoré : il reprochait vivement au gouvernement polonais, me disait-il, les entraves mises à la liberté du culte catholique. Mais c'est finalement au Québec qu'il émigra en 1966 (après avoir été plusieurs années professeur-visiteur à Laval) ; il en appréciait, me disait-il, le mélange de vieille France et d'Amérique moderne.
Il croyait non seulement à dieu, mais aussi à diable et à ses maléfices. Il m'affirma un jour que Thomas d'Aquin avait définitivement prouvé l'existence de Dieu. Il me raconta aussi que des personnes avaient organisé un truquage en vue d'un faux miracle à Lourdes, en maquillant des radiographies pour y faire apparaître une maladie incurable, puis crié au miracle au retour de Lourdes ; les radios de contrôle auraient alors constaté la présence de la maladie (histoire que je n'ai jamais pu élucider).
Après son décès à Sainte-Foy, oraison funèbre de la sœur de ma mère Josette , Marie-Amélie Cloître : " Il était trop intelligent ; toute sa vie, il a vécu comme un malheureux ; il ne faut pas pas être trop intelligent. " Ceci parce qu'il ne portait pas une grande attention à l'état de ses vêtements ... Ma mère, in petto : " Toi, ma vieille, de ce côté-là, tu n'as rien à craindre. " (raconté plus tard).
Ma mère était athée quasiment de naissance ; sa sœur Marie-Amélie croyante, comme leur mère Marie Madeleine Olivieri ; mais quand je demandais à cette tante Lili : " Tu vas à la messe, donc ? " elle me répondait : " J'ai pas de temps à perdre ! "
Ma mère était athée quasiment de naissance ; sa sœur Marie-Amélie croyante, comme leur mère Marie Madeleine Olivieri ; mais quand je demandais à cette tante Lili : " Tu vas à la messe, donc ? " elle me répondait : " J'ai pas de temps à perdre ! "
Jean-Charles, célibataire, a (comme moi et mon grand-oncle Paganelli) vérifié la devise "Aut liberi, aut libri". (Soit des enfants, soit des livres).
Il publie une multitude d'œuvres dans des domaines assez variés comme les mathématiques (algèbre linéaire et analyse), la modélisation et la conception de systèmes asservis (le pilotage automatique des missiles), la psychologie, la caractérologie, la graphologie, le rapport entre les groupes sanguins et le caractère, etc. Si je me souviens bien de ce qu'il m'avait dit, il était du groupe A, comme moi.
C / Publications en mathématiques et en physique, sous le nom de Gille
Introduction aux systèmes asservis non linéaires, Paris : Dunod, 1977, 1984 2e édition, collection : Dunod université.
Base des systèmes asservis non linéaires : BTS-DUT, écoles d'ingénieurs, Paris : Casteilla, 2000.
En collaboration avec Marc Clique :
La représentation d´état pour l´étude des systèmes dynamiques, 1, Variables et équations d'état, Paris : Eyrolles, 1975 ; texte d'un cours professé à l'Université Laval de Québec, 1966-1967, et à l'École polytechnique de Silésie à Gliwice, 1970
Calcul matriciel et introduction à l'analyse fonctionnelle. 2, Fonctions de matrices, espaces métriques, matrices orthonormales et contractantes, Paris : Eyrolles ; Montréal : Éditions LIDEC, 1981
Calcul matriciel et introduction à l´analyse fonctionnnelle, Lidec, Montréal, 1984
Systèmes linéaires, équations d´état, Paris : Eyrolles, 1984, 1990 2e édition revue et augmentée.
En collaboration avec Paul Decaulne et Marc Pélegrin :
Systèmes asservis non linéaires, Paris : Dunod, 1967, 1975 3e édition, 1988 5e édition revue et augmentée, collection Dunod automatique.
Introduction aux systèmes asservis extrémaux et adaptatifs, Paris : Dunod, 1976, collection Dunod automatique.
Dynamique de la commande linéaire, Paris : Dunod, 1981, 1985, 1989, 8e édition refondue, 1991, 9e édition
Dynamique de la commande linéaire, Paris : Dunod, 1981, 1985, 1989, 8e édition refondue, 1991, 9e édition
Théorie et calcul des asservissements linéaires, Paris : Dunod, 1982, 6e éd. refondue et augmentée, 1984, 7e édition augmentée et mise à jour, 1987, 8e édition, 1990, 9e édition, 1992, 10e édition.
D / Œuvres de graphologie et psychologie
Gille, Application du test de Wartegg à des schizophrènes, Paris : A.G.E.M.P., s. d. ; thèse médecine Paris. 1963. N° 1137.
Adam Mickiewicz : poète national de la Pologne, étude psychanalytique et caractérologique, Montréal : Bellarmin ; Paris : Les Belles lettres, 1988.
Adam Mickiewicz : studium psychologiczne : od dzieciństwa do Dziadów części trzeciej, ; przekład Agnieszka Kuryś, Katarzyna Marczewska, Warszawa : Wydawn. naukowe PWN, 1996.
Écritures de poètes. [1], De Byron à Baudelaire, Paris : Dervy, 1977.
Écritures de poètes. [1], De Byron à Baudelaire, Paris : Dervy, 1977.
Écritures de compositeurs de Beethoven à Debussy : musique et graphologie, Paris : Dervy, 1978
Types de Jung et tempéraments psychobiologiques : expression dans l'écriture, corrélation avec le groupe sanguin, utilisation en psychologie appliquée, Paris : Maloine ; Saint-Hyacinthe (Canada) : EDISEM, 1978.
Écritures de poètes. 2, Sully-Prudhomme, Verlaine, Verhaeren, Coppée..., Paris : Dervy, 1981.
Poésie, musique et graphologie : écritures de poètes et de compositeurs, compléments, Paris : Dervy-livres, 1988.
Tempéraments psychobiologiques et groupes sanguins : expression graphologique et artistique, Paris : Éd. Frison-Roche, 1991.
Psychologie de l'écriture, études de graphologie, Paris : Payot, 1969.
Psychologie de l'écriture : suite à "L'A B C de la graphologie", Paris : Payot, 1978, 2 éd. refondue, 1984, 3e éd., 1989 (nouvelle édition), collection : Psychologie Payot.
Psychologie de l'écriture : études de graphologie, Paris : l'Harmattan, 2008.
En collaboration avec Fanchette Lefebure :
Graphologie et test de Szondi, 1 : Le Moi, Paris ; Milan ; Barcelone : Masson, 1989 ; préface de L. Szondi.
Graphologie et test de Szondi, 2 : Dynamique des pulsions, Paris ; Milan ; Barcelone : Masson, 1990 (2e édition) ; Paris : l'Harmattan, 2007.
E / Bibliographie :
Notice wikipedia : Je ne l'ai pas créée, mais utilisée et complétée.
F / ARCHIVES FAMILIALES :
E / Bibliographie :
" L'enseignement de l'Automatique avait Commencé en France en 1956, à l'École Nationale Supérieure de l'Aéronautique à Paris, sous l'impulsion d'un polytechnicien, ingénieur militaire, J. C. Gille. Ce dernier avait pris conscience de l'intérêt des automatismes lors d'un séjour aux U.S.A. (M.I.T. et Harvard), intérêt essentiellement lié aux applications militaires. " (Pierre Vidal, HISTOIRE DE L’AUTOMATIQUE À LA FACULTÉ DES SCIENCES DE LILLE. 1958-1997).
Notice wikipedia : Je ne l'ai pas créée, mais utilisée et complétée.
F / ARCHIVES FAMILIALES :
Courriers relatifs aux vains efforts de la mère de Jean-Charles pour obtenir pour son mari, colonel partant en retraite, le grade de général de brigade de la réserve. Le général Belhague lui répondit le 6 janvier 1934 : " À mon sens, les besoins d'encadrement des réserves, en ce qui concerne le Génie, ne nécessitent aucune promotion. "
Un peu plus tard, le 21 février 34, ces précisions du Secrétaire général de la Présidence de la République : " Tout ceci confidentiellement. Le général W. [Maxime Weygand] et le général B. [Charles Belhague] sont opposés en principe à de nouvelles promotions de généraux de brigade provenant de colonels atteints par la limite d'âge, ces nominations ne correspondant pas à des besoins réels de la mobilisation. "
Un peu plus tard, le 21 février 34, ces précisions du Secrétaire général de la Présidence de la République : " Tout ceci confidentiellement. Le général W. [Maxime Weygand] et le général B. [Charles Belhague] sont opposés en principe à de nouvelles promotions de généraux de brigade provenant de colonels atteints par la limite d'âge, ces nominations ne correspondant pas à des besoins réels de la mobilisation. "
En compensation, le colonel Gille obtint la cravate de Commandeur de la Légion d'honneur.
22 commentaires:
D. La croix des Oliviers :
Erigée vers 1865 par la famille Gille sur un terrain que Jean Charles Gille avait prévu de donner à la commune[de Romagne]. Le descendant en a fait cadeau à la commune. Restaurée le 23 août 1998. Croix en inox, initialement en bois. Terrain donné par Jean-Charles Gille.
Il existe une photo allemande de la croix prise pendant l'hiver 1916 avec vue en contrebas sur la boulangerie industrielle. Nouvelle croix fabriquée par Joseph Pelosi, remise en place par André Chollet, Michel Chollet, Olivier Gillardin, Pierre Lenhard, Xavier Richard.
Une délégation de jeunes allemands venus de Limburg-Weilburg a participé à la cérémonie et offert un banc en bois à cette occasion, en signe d'amitié et de réconciliation.
Jean-Charles Gille MAISANI :
un personnage éminent de Romagne
Publia dans " La graphologie " Mort à Québec le 29
janvier 1990.
Né en 1924 à Trèves où son père, officier supérieur de souche lorraine, était en garnison. Il apprit l'allemand dès sa petite enfance. Il apprit ensuite l'anglais, l'italien, l'espagnol, le russe et le polonais, sans oublier le latin et le grec ancien.
Entre à polytechnique en 1943. A sa sortie, après une année de spécialisation à l'école nationale supérieure de l'aéronautique à Paris, il séjourna deux ans à harvard où il obtint le titre de " Master of arts " dans la discipline nouvelle de l'automatisme. De retour en France en 1948, il entra au service technique aéronautique, dans la section des engins et objets spéciaux. Il obtint aussi son brevet de pilote.
Vers 1953, il commença ses études de médecine et obtint son doctorat en 1960, avec une spécialisation en psychiatrie et en psychologie. Simultanément, il fut directeur des Etudes à l'ENS de l'Aéronautique et créa alors le CERA (centre d'etude et de recherche en automatique) centre qui se développa rapidement, atteignant dès 1965, 70 à 80 personnes.
En 1966, il quitta définitivement la France pour le Canada où il se rendait depuis longtemps comme professeur visiteur. Il occupa jusqu'à sa mort le poste de professeur d'automatique à l'université laval de Québec. Docteur honoris causa de l'école polytechnique de Silésie, membre de l'académie des sciences de Pologne. Multiples articles et ouvrages.
http://www.l3fr.org/l3fr/e107_plugins/content/content.php?content.74
M. Gille est décédé en 1995 et non en 1990.
Au début de ma page, je dis bien que JC Gille est décédé le 29 janvier 1995 (mention marginale sur l'acte de naissance effectuée le 4 mars 1995).
Allo,
Je crains que mes commentaires ne soient pas d’intérêt général.
J’ai découvert ce site en ce lundi férié de pluie au Québec alors que je faisais une recherche sur google. Ma mère m’a récemment remis un document que M. Gille avait donné à mon père en 1965 lorsqu’ils étaient tous deux professeurs en génie électrique à l’Université Laval. Il s’agit d’un article qu’avait écrit M. Gille au sujet de Jean Bastien-Thiry avec un petit mot de dédicace de sa main. J’essayais d’en apprendre un peu plus au sujet des deux hommes lorsque j’ai trouvé ce site.
J’étais enfant lorsque j’ai connu M. Gille dans les corridors du département et chez mes parents. Mon père avait pour lui une grande admiration. M. Gille fut son Directeur de thèse de doctorat. Je me souviens avoir entendu M. Gille jouer le Scherzo #2 de Chopin chez mes parents sur notre piano, instrument que j’ai toujours d’ailleurs. Mon père aussi jouait ce même morceau, mais les deux interprétations étaient complètement différentes. Celle de M. Gille était plus colorée et subtile; elle me semblait professionnelle. Celle de papa plus précise et mesurée, mais parfaite à mes oreilles. Mon père m’a dit que M. Gille avait étudié le piano avec Mme Aussenac de Broglie, information que je n’ai pas retrouvée dans mes recherches aujourd’hui. Peut-être n’est-elle pas exacte?
Mon père est décédé subitement dans un accident d’auto en 1981 et M. Gille est venu à la maison pour présenter ses condoléances à ma mère. C’est la dernière fois que je l’ai rencontré.
Mais, le monde est petit. Je demeure maintenant en banlieue de Montréal. Mon voisin est ingénieur électrique employé d’Hydro-Québec. Nous étions voisins depuis plusieurs années avant qu’il ne raconte qu’il avait fait son bac à l’Université Laval. Une fois le lien fait, le premier nom qu’il a mentionné est celui de M. Gille qui avait été son professeur.
Grand merci, Suzanne Boisvert, pour votre commentaire. Si je ne me trompe pas, votre père L. Mozart Boivert était venu chez JC Gille à Romagne l'été 1961 (ou alors en 1962 ?) ; j'y étais aussi avec ma mère ; il m'avait appris mes premières notions de canadien français (vocabulaire et phonétique), sans oublier le délicieux humour qui va avec. Je m'en souviens comme si c'était hier.
J'ai ensuite visité le Canada, Quebec, Montréal et Ottawa, - en 1967.
Je suis bien peiné d'apprendre qu'il est décédé prématurément. L'information qu'il vous avait donnée est très probablement exacte ; je vais voir si je peux trouver quelque chose de plus sur cette Mme Aussenac de Broglie.
Merci encore ; bien cordialement à vous,
Claude Courouve.
Votre message me permet de corriger l'erreur de nom (Decaulne).
@ Madame Suzanne Boisvert
Bonsoir Madame
Je prépare un livre sur Jean Bastien-Thiry, que j'ai connu et aidé dans son entreprise (j'avais 19 ans).
M'intéressant au témoignage du colonel Gille au procès, et découvrant ce site et votre message, puis-je vous demander de bien vouloir me communiquer l'article qu'il lui avait consacré ?
Je vous donne mon nom : Olivier Sers
et mon adresse :
Le bourg
19320 Champagnac la prune
France
Merci
Bonjour,
J'ai eu la chance d'avoir Monsieur Gille comme professeur lors de mes études à l'Université Laval à Québec. Il était très respecté par ses élèves dont il connaissait tous les noms. Un homme hors du commun. J'en garde un très bon souvenir.
Merci, Martin, pour votre message !!
J'ai connu M. Gille comme étudiant en génie à l'Université Laval de 1978 à 1982. J'ai été agréablement impressionné par sa technique d'enseignement qui forçait les étudiants à lire la matière (théorie) avant les cours (au lieu de nous lire ses notes de cours) de sorte que dans les cours, il se concentrait sur des exemples pratiques et pour répondre aux questions des étudiants. Il prenait couramment comme exemple le contrôle automatique d'une fusée V2 (fusée allemande de la Seconde Guerre) soumise à diverses conditions atmosphériques. Vu son âge, nous nous demandions bien en plaisantant s'il n'avait pas travaillé sur le développement de ces fusées.
Il était de très loin le professeur le plus compétent que j'ai eu à l'université. J'ai suivi 3 cours avec lui dont un dernier qui ne m'était pas nécessaire dans le cadre de mon curriculum mais simplement parce que la matière qu'il nous enseignait (asservissements) était trop captivante.
Des années plus tard, en août 1994, je l'ai croisé par hasard à l'aéroport Mirabel alors qu'il arrivait de France pour se rendre à Québec. Je lui ai offert de le conduire à Montréal où il a pris le bus pour continuer sur Québec. Il ne se doutait pas à quel point il m'avait impressionné comme professeur. Quand je lui ai dit que j'attendais la naissance de mon premier enfant, il m'a demandé si j'allais le faire baptiser et je lui ai dit que comme ma femme était musulmane, j'allais probablement opter pour que mon enfant soit baptisé dans l'Islam, ce sur quoi il a été très déçu et j'ai alors compris qu'il était un catholique fervent. Jamais dans aucun des cours que j'ai suivi avec lui, je n'aurais pu douter qu'il était ainsi croyant, en particulier dans le milieu universitaire scientifique où l'on manifeste rarement ses convictions religieuses.
Enfin, une anecdote que le Professeur Gille m'a compté durant le parcours entre Mirabel et Montréal: Il avait déjà eu l'opportunité de donner un "lift" (raccompagner) Albert Einstein du temps où il était étudiant aux États-Unis (je ne me souviens pas s'il m'a précisé l'endroit). Et pourtant, j'avais autant d'estime pour lui que pour Einstein.
Il m'avait invité à lui rendre visite si je passais à Québec. Malheureusement, il est décédé à peine quelques mois plus tard, à peine deux mois après la naissance de ma fille aînée. Il ne montrait pas de signe de maladie quand je l'ai vu cette dernière fois et donc je suppose que le cancer du pancréas (que l'on sait fulgurant) s'est probablement déclaré après notre rencontre.
Merci beaucoup M. Courouve de nous permettre ici d'en apprendre davantage sur M. Gille.
Grand merci à vous, l'Inconnu du 8 décembre, d'enrichir ainsi ma page.
J'ai connu Monsieur Gille durant mes études de Baccalauréat en GÉnie Électrique à l'Université Laval entre 1983 et 1987.
C'eait le professeur le plus respecté de la faculté. À la fois mystérieux, sévère, intelligent et avec un sens de l'humour particulier.
Au début de chacune de ses classes il avertissait tout le monde: si quelqu'un avait quelque chose à redire sur la correction d'un examen, c'est l'examen en entier qu'il prendrait le temps de revoir au complet. Je ne me souviens pas que quelqu'un aie réussi à augmenter sa note après une re-correction à la Gille.
Petit détail supplémentaire: un jour il m'est venu à l'idée de m'inscrire à un cours de judo au PEPS (centre sportif de l'Université). Quelle ne fut pas ma surprise de voir Monsieur Gille arriver en kimono! Il m'a reconnu immédiatement (ce qui était surprenent, nos classes de Génie Électrique comprenaient plus de 150 élèves) et le professeur de judo nous a mis ensemble pour exercer un certain mouvement. Monsieur Gille était petit et assez frêle... Je me souviens avoir pensé à ce moment: "Mon Dieu... fais très attention Réal, faut surtout pas que tu le casses!'.
La vie a fait que j'ai appris sa mort longtemps après le fait. Je pense encore à lui de temps en temps. Un véritable 'Renaissance Man'.
Merci, Réal Ouellet, pour ce précieux témoignage.
J'ai connu Monsieur Gille durant mes études au Baccalauréat en Génie Électrique à l'Université Laval entre 1988 et 1992. C'était un des professeurs le plus respectable de la faculté.
Il vivait humblement en résidence sur le campus. Un collègue qui l’a visité m’a dit que son appartement était constitué de bibliothèque qui couvrait les murs en entier.
À l’époque les classes étaient d’environ 160 étudiants en première année. Ils nous connaissaient tous par notre nom et lors d’une discussion ils se souvenaient par cœur de mes résultats aux examens.
J’étais ceinture bleue en judo et je m’entrainais au dojo du PEPS. Que fut ma surprise lorsqu’il s’est présenté au cours. Il m’a gentiment demandé de ne pas le projeter parce qu’il avait des os fragiles. Ses étranglements étaient très efficaces ! Un collègue la vue jogger sur la piste de course et un autre dans la salle de musculation. Il semble qu’il était partout! La rumeur veut qu’à la salle de musculation il demande de l’aide à un étudiant. L’étudiant lui dit tu veux que j’enlève du poids? Et lui de répondre : Non, tu en ajoutes!
Monsieur Gilles était et restera un modèle. C’était un homme d’une intelligence exceptionnel. Il faisait partie du comité de révision du programme en génie électrique. Il assistait aux nouveaux qui s’ajoutaient au programme pour actualiser ses connaissances et compétences. L’équivalent de la formation continue d’aujourd’hui.
Encore aujourd’hui, dans les situations pressantes, je me remémore cette citation qu’il répétait souvent : « Nous sommes pressés, allons lentement ! »
Merci à vous, l'anonyme du 2 janvier 2021, pour ce précieux témoignage.
Excellent article, avec un contenu extraordinaire.
J'écris d'Espagne et excusez-moi, mon français n'est pas très bon.
Je suis graphologue et experte en écriture manuscrite depuis 1994.
Je travaille sur une enquête historique des premiers graphologues du monde depuis plus de cinq ans, en étudiant la vie et les œuvres des plus marquants.
M. Gille-Maisani est l'un des auteurs graphologues qui se distingue par sa large culture et l'un des plus érudits.
Son intérêt pour la graphologie, la musique, la poésie, la psychologie, ainsi que sa connaissance approfondie des langues, lui ont facilité la création d'œuvres d'écriture universellement reconnues.
Augusto Vels était l'un de mes professeurs et un grand admirateur de M. Guille-Maisani.
Je recherche des images, des écrits ou toute documentation du Dr Jean Charles Guille-Maisani. S'il vous plaît, je vous prie de me contacter pour m'aider dans mon travail, votre collaboration est très importante, mon email est peritojudicial@abelsa.com
Merci beaucoup pour votre temps et mes sincères félicitations pour votre blog.
À Salva : merci pour votre commentaire.
En ce qui me concerne, je n'ai rien de plus sur Jean-Charles Gille-Maisani que ce que j'ai publié ici.
Merci beaucoup pour votre contribution extraordinaire de ce grand homme pour qui nous devons beaucoup vous remercier dans le monde de la graphologie.
Il restera dans les mémoires de l'un des plus grands auteurs.
Avec mes meilleurs vœux.
Tous ces commentaires et ces éloges me touchent énormément. Mon cousin Jean Charles qui revenait chaque année à Romagne sous les côtes dans sa maison familiale venait régulièrement nous rendre visite et partager un bon repas, nous habitions à Pillon à quelques kms. Il m'a donné des cours de judo, il m'a appris à nager, m'a donné des cours de mathématiques, nous avons visiter l'ex Yougoslavie, avons prié sur le site de Medjugorje. Je suis allé sur sa tombe à Nice semaine dernière, que de souvenirs... Je peux vous dire qu'il s'agissait bien de quelqu'un d'extraordinaire avec des qualités et des capacités insoupçonnées. Rencontrer une telle personne dans sa vie est une chance inouïe !
Il regrettait juste de ne pas savoir monter aux arbres comme ses camarades de classe...
Hervé LOISON
Merci, cher Hervé Loison, pour ce témoignage. Jean-Charles était effectivement quelqu'un d'exceptionnel, pilote de l'air, médecin, professeur, écrivain, mélomane...
J'ai connu Jean-Charles Gille dans les années 1970. Je suis allée le voir à l'Université Laval pour mieux connaître les degrés de tension dans l'écriture manuscrite de l'auteur Rudolp Pophal. J'avais été très impressionnée par sa maîtrise de cette théorie et sa capacité à démontrer par des exemples d'écriture les différentes tensions dans l'écriture. Je l'ai revue plusieurs fois à Québec et à Montréal et il m'a dédicacé deux de ses livres sur la graphologie. Je me souviens d'une longue conversation téléphonique très sérieuse d'au moins deux heures pendant qu'il gardait les enfants d'un couple à Montréal. Il était, malgré sa grande érudition dans plusieurs domaines, d'une grande humilité et d'un humour subtil et sensible. Je l'ai conduit un jour à l'aéroport Mirabel pour un voyage en Pologne. Il m'avait montré comment il avait modifié son manteau et confectionné des poches à l'intérieur pour pouvoir mettre plusieurs livres et ainsi éviter un surpoids dans sa valise. Je pourrais raconter une foule d'anecdotes cocasses; il avait le don de me surprendre avec son humour et ses petits tours amusants comme couper une pomme en deux morceaux égaux avec seulement ses deux mains, faire tourner une pièce de monnaie d'un seul coup de doigt. j'étais à cette époque une jeune étudiante en graphologie et je crois que ma jeunesse et mon sérieux l'amusaient tout en m'encourageant à continuer mes études. J'ai regretté son départ inattendu. Il m'avait dit qu'il devait se faire opérer pour une surdité d'une oreille, ce qui est aussi mon cas et nous avions le même réflexe pour nous assurer de bien entendre notre interlocuteur. Malheureusement il est décédé d'un cancer rapidement et je l'ai su quelques mois plus tard. Je garde des souvenirs inoubliables d'un homme exceptionnel, d'une grande finesse et douceur avec qui j'ai partagé mon enthousiasme pour la musique de Chopin, mon désir d'approfondir mes connaissances en graphologie et je lui suis reconnaissante pour son soutien et son amitié.
Merci, chère Yolande Gervais, pour ce très beau témoignage sur mon parent Gille qui avait de nombreuses cordes à son arc.
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