samedi 21 mai 2016

L'AMOUR GREC VU PAR ARISTOPHANE



ARISTOPHANE d'Athènes (vers -450/-386), auteur de l'ancienne comédie grecque,
Collection des Universités de France (Budé), Loeb Classical Library, Perseus, Oxford Classical Texts, Folio classique (Gallimard), GF (Flammarion) :

Illustration d'après un buste trouvé près de Tusculum


Les Acharniens : 77-80 : À Athènes, on ne considère comme des hommes que les prostitués et les enculés [katapugonas] ; 119 : Dicéopolis traite Clisthène de "cul-rasé" ; 270 : Phalès, amateur de jeunes garçons ; 716 ; 980 : chanson d'Harmodios ; 1093 : chanson d'Harmodios le bien-aimé.

L'Assemblée des femmes, 67-68 ; 102-103 ; 112-113 : les jeunes qui se font le plus secouer sont aussi les plus habiles parleurs [cité par Montesquieu, Spicilège, 500-501].

Les Cavaliers, 380-381 : anus dilaté du charcutier; 426-428 : un gars qui ne peut manquer de gouverner le peuple, car son fessier serrait de la viande [cf Jean-Paul Sartre, L'enfance d'un chef] ; 732-740 : Démos semblable aux jeunes garçons qui ont des amants vulgaires et n'acceptent pas les honnêtes gens ; 877 : répression des prostitués, inspecteurs des culs ; 1242 : le Charcutier : je vendais des saucisses et me faisais baiser [ἠλλαντοπώλουν καί τι καὶ βινεσκόμην].

Fragments : 198, Les Convives, 5-11.

Les Grenouilles, 48 : sous-verge de Clisthène ; 50-60 : désir de Dionysos pour un homme ; 145 ; 422422-423 : le fils de Clisthène épilait son derrière.

Les Guêpes, 84 : Philoxène est un enculé [katapygon] ; 98 ; 99 ; 687-688 : débauché marchant les jambes écartées, l'air efféminé ; 1069-1070 : jeunesse composée d'une foule d'enculés aux cheveux bouclés.

Lysistrata, 1091-1092 : Le Prytane : si on ne nous réconcilie pas rapidement, nous devrons baiser Clisthène ; 1112-1113 : Lysistrata : prendre les hommes quand ils sont enflammés de désir et qu'ils ne cherchent pas à se satisfaire entre eux [ironique].

Les Nuées, 670-680 : parler de Carpodos et de Cléonymos au féminin ; 686-692 : noms d'hommes qui ne sont pas masculins ; 973-980 : pudeur des garçons avec l'ancienne éducation ; 1015-1023 : la mode du jour ; vice infâme d'Antimachos ; 1072-1073 Le Raisonnement Injuste : inconvénients de la tempérance, se priver de jeunes garçons, de femmes ; 1075 : Le Raisonnement Injuste : les nécessités de la nature [cité par Dominique Fernandez] ; 1094-1100 : les plus nombreux, ce sont les enculés [euryprokton].

Les Oiseaux, 137-142 : Pisthetairos aimerait une ville où le père d'un joli garçon lui reprocherait : " tu rencontres mon fils sortant du gymnase, et tu ne l'embrasses point, tu ne lui dis rien, tu ne l'attires pas à toi, tu ne lui tâtes point les couilles, toi, un ami de la famille " ; 705-707 : beaux garçons qui cèdent à leurs amants pour des oiseaux offerts en cadeau ; 1280-1285 : hommes entichés des mœurs lacédémoniennes puis tombés dans l'excès contraire en s'entichant des oiseaux.

La Paix, 11 : matière bien travaillée d'un jeune inverti ; 762-763 : Le Coryphée : " Je ne me suis pas mis à fréquenter les palestres pour séduire les garçons ".

Ploutos, 153 : les débauchés demandent de l'argent, les honnêtes un animal en cadeau.

Les Thermosphories : 35 : Euripide : tu l'as chevauché, mais tu ne le sais peut-être pas ; 50 : Le Serviteur : Agathon est sur le point ... Le Parent : de se faire enfiler ? ; 130-167 : interrogatoire de l'androgyne Agathon par Le Parent ; Agathon : Ibycos, Anacréon de Téos et Alcée vivaient en efféminés ; 200 : Agathon traité d'enculé [euryproktos].

CES PETITS GRECS




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