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samedi 8 avril 2023

DFHM - APPENDICES DE 1985 ET 2022



Dictionnaire français de l'homosexualité masculine

Table du DFHM

Dans mon Vocabulaire... de 1985, 
je donnais, pages 229 à 240, des appendices non repris en ligne jusqu'à présent. Ainsi qu'un tableau, pages 26 à 28. Les voici, reproduits et annotés, ou simplement référencés, en tenant compte de l'évolution des techniques numériques de 1985 à 2023. J'y ajoute un article d'académicien qui est un morceau d'anthologie.

I / Extrait du Banquet sceptique de La Mothe Le Vayer
II / Extrait de George Edwards, Glanure d'Histoire naturelle, 1760
III / Le Petit dictionnaire des grands hommes de la Révolution, 1790
IV / Extrait de l'ouvrage de Sénancour  De l'Amour, considéré dans les lois réelles, et dans les formes sociales de l'union des sexes
V / Article Pédérastie dans le Dictionnaire des Sciences Médicales de C. L. F. Panckoucke
VI / Index des termes utilisés par Marcel Proust dans À la recherche du temps perdu
VII / Déterminations associées à  certains termes
VIII / Index nominum de 1985
IX / Emmanuel LE ROY LADURIE " Pourquoi le Pacs contredit l’héritage judéo-chrétien  "



I / Extrait du " Banquet sceptique " in Quatre dialogues d'Oratius Tubéro, publié en 1630 par le philosophe libertin François de La Mothe Le Vayer (lecteur de Diogène Laërce).

Marié deux fois, La Mothe le Vayer exerça la charge de précepteur du duc d'Orléans, frère de Louis XIII ; il fut l'ami de Guillaume Bautru II, connu pour son non-conformisme. Sur lui, on a cette remarque de Tallemant des Réaux : " Ce n'a jamais été un homme comme les autres " (dans l'historiette de M. D'Aumont).
Tout comme chez Montaigne, Voltaire, ainsi que dans le Corydon d’André Gide, et à la différence de l’article contemporain « SODOMIE » de l’Encyclopédie (tome XV, 1765, par Antoine-Gaspard Boucher d'Argis (1708-1791) ; reproduit dans mon Dictionnaire français de l'homosexualité masculineentrée " sodomie "), la morale judéo-chrétienne et les condamnations du Lévitique ne sont jamais invoquées

Après des remarques sur l'anthropophagie, l'alimentation, la masturbation et la bestialité, qui sont, pour les deux dernières, dites " pas absolument contre nature ", l'auteur en vient à l'amour masculin ; la parole est à Érastus :
Notes développées : Aristote, Politique, II, x, 9 et xii, 8 ; Candie : ville de Crète, aujourd'hui Héraklion. Spartiates : Strabon, Géographie, X, iv. Hérodote : Histoires, I, 135. Teniendolo... : la considérant comme un enfantillage. Temps d'Ismaël Safi : début XVIe siècle.
Notes développées : Dans ses Voyages amoureux (traduction française, 1628) le portugais Mendès Pinto écrivait :
" Il se commet entre eux une infinité d'énormes péchés, dont ils offensent sans cesse la bonté divine, tant en leurs idolâtries brutales et diaboliques, qu'en l'abominable péché de sodomie, qui ne se permet pas seulement entre eux, même en public, mais qui est tenu pour une grande vertu par les instructions que leur en donnent leurs prêtres. Voilà pourquoi je me dispense d'en parler ici particulièrement et plus au long, parce que l'entendement chrétien ne peut souffrir cela, ni la raison me permettre d'employer le temps et les paroles à des choses si vilaines, si brutales et si abominables. " (chapitre 99).
Oviedo : Fernandez de Oviedo y Valdès ; le même fait fut rapporté par Jean Bodin en 1580 dans La Démonologie des sorciers (cf DFHM, entrée Pédérastie).
Sextus : Sextus Empiricus, philosophe grec du IIIe siècle, " cher patron " car sceptique. Cf ses Esquisses..., III, § 24.
Strabon et Aristote : Strabon, Geographie, IV, iv ; Aristote, Politique, II, ix, 7.
Foi socratique : Cf Pétrone, Satyricon, 128 : Giton à Encolpe, affection digne de la socratica fide ; cf Platon, Symposium.
Agathon : Cf Anthologie grecque, édition Belles Lettres, tome 5, livre VII, n° 669.


II / Extrait de George Edwards, Glanure d'Histoire naturelle, 1760, 2e partie, préface, pages xxi-xxiv

Note : Francis Willughby, Ornithology, 1678, book II, vi : " Partridges, to speak of them in general, are very fallacious birds, infamous for masculine venery, and other abominable and unnatural conjunctions [...] The Cocks [...] defile one another promiscuously by that nefarious caution, interdicted to mankind by no less than a capital punishment. "


III / Le Petit dictionnaire des grands hommes de la Révolution, 1790 :


IV / Extrait de l'ouvrage de Sénancour  De l'Amour, considéré dans les lois réelles, et dans les formes sociales de l'union des sexes, Paris : Cérioux/Arthus Bertrand, 1806, Section V Jouissances, vi. Avec l'addition dans l'édition de 1829 (Paris, Vieilh de Boisjoslin). [Les deux sur Gallica.]



V / Article Pédérastie dans le Dictionnaire des Sciences Médicales de C. L. F. Panckoucke, par le Dr Pierre Reydellet ; tome 40, Paris : 1819, pages 37-45. Source : Gallica.
Note : Nuit des temps : formulation reprise par Richard F. Burton dans son Terminal Essay (Arabian Nights, volume 10, page 210) en 1886 : The origin of pederasty is lost in the night of ages ; but its historique has been carefully traced by many writers, especially Virey 1 Rosenbaum 2 and M. H, E. Meier 3.
1 De la Femme, Paris, 1827.
2 Die Lustseuche des Alterthum's, Halle, 1839.
3 See his exhaustive article on (Grecian) " Paederastie " in the Allgemeine Encyclopaedic of Ersch and Gruber, Leipzig, Brockhaus, 1837.
Note : ancienne jurisprudence : passage inspiré de l'article Sodomie de l'Encyclopédie.
Note : non semper... : cf Lucien de Samosate, Les Amours.
Note : Formosum... : Virgile, Bucoliques, II, 1.
Note : Attribué à Lucien de Samosate, Les Amours.
Note : Femorum... : Lucien, Les Amours.

Note : On pourrait dire... : phrase citée dans la lettre ouverte de 1869 au ministre prussien de la Justice.

Duperray : De l'état et de la capacité des ecclésiastiques pour les ordres et bénéfices, 1703 ; auteur cité dans l'article " Sodomie " de l'Encyclopédie (1765) ; sur les clercs sodomites, voir III, 8, pages 312-320.


Cullerier : Michel Cullerier (1758-1827), médecin et chirurgien français.


VI / Index des termes utilisés par Marcel Proust dans À la recherche du temps perdu : 48 mots ou expressions. Les références aux volumes et pages de l'ancienne édition Pierre Clarac/André Féré de 1954 en collection Bibliothèque de la Pléiade chez Gallimard n'ont plus d'intérêt.

affiche
aimer les femmes
amour des Charlus
amour des femmes
anormal
antiphysique
autre race (les hétéros)

berger de Virgile
bougre

carton
casser le pot
charlisme
Charlus (terme générique)
confrérie
coquine

déséquilibré

efféminé
efféminement
élève de Platon (terme générique)
en être
éphèbe
exilé de Sodome

Gomorrhe (le milieu lesbien)
gomorrhéen
goût
gynophile

homme-femme
homosexualité
homosexuel (substantif)

initié
inversion
inverti (adjectif et substantif)

mauvais genre
mauvaises mœurs
mœurs étranges
môme

normal

pédérastie

Sodome (le milieu de l'amour masculin)
sodomie
sodomiste
sœur

tante
tapette
truqueur

vice


VII / Déterminations associées à  certains termes (quelques compléments par rapport aux pages 26 à 28 de 1985 :

Avec amitié(s)
à la grecque
charnelle
particulières
-passion

Avec amour(s)
abominable (Trévoux)
androgin
antiphysique
antique
contraire (Maurepas)
contre nature (A. d'Aubigné)
crétois
d'homme à homme
d'Orphée
de l'évêque de Clogher (Stendhal)
de l'homme pour l'homme
des Charlus
des garçons
des Grecs
des hommes
deshonnête (Marat)
des jeunes gens
des mâles
désordonné
entre hommes
étrange
extra-naturel
garçonnier
gidien
grec
homogénique (Carpenter)
homosexuel
honteux (Chateaubriand)
infâme (Montesquieu)
intermasculin
interviril (Jean-Claude Feray, 1981)
masculin
morbide
noir (Villon ?)
parallèle
particulier
pédérastique
philosophique
platonique
qui n'ose pas dire son nom
ridicule (La Bruyère)
sacré
sans nom
socratique
sodomique
sodomiste (Dupin)
sodomite
sodomitiques
spartiate
spécial
turc (Raffalovich)
unisexué
unisexuel
uraniste
urnien
viril
viril et mental

Avec crime
abominable
contre nature
d'Italie (Boileau)
de l'infamie
de non-conformité
de pédérastie
de Sodome
de sodomie
énorme
honteux
horrible
infâme

Avec débauche
abominable
contre nature
des garçons
des Grecs
grecque
honteuse
masculine
ultramontaine

Avec goût(s)
abominable (Dr Reydellet)
anormal (Flaubert)
antinaturel
antiphysique
antique
bizarre (Sade, Mérimée)
contraire (Sade)
contre nature
d'Africain
de collège (Aubriet, sur Cambacérès)
de Gomorrhe (Montesquieu)
de l'infamie
dénaturé (Maynard)
dépravé
des hommes (Sade)
des mignons
des sodomistes
du dernier des Valois
étrange
fantasque
grec
honteux
impropre (Mérard de Saint-Just)
infâme
italien (Saint-Simon)
masculin
monstrueux
particulier (Grimm)
pervers
socratique (Proudhon)
spécial
ultramontain
uraniques
vilain

Avec habitudes
anormales (Germiny, La Tribune)
contre nature
de collège (Sade)
infâmes
particulières
pédérastiques
spéciales

Avec mœurs
affreuses (Paul Claudel)
allemandes
anormales
antiphysiques
antiques
arabes
asiatiques
byzantines
coloniales (Akadémos)
congréganistes
de Sodome
des Grecs
équivoques
grecques (Saint-Simon)
honteuses
inavouables (archives police)
inconvenantes (Flaubert)
infâmes (Saint-Simon)
italiennes
levantines (Hector France)
mauvaises
orientales
particulières
renversées
ségoriennes (Eekhoud)
socratiques (Proudhon)
sodomites
sotadiques (Lacroix)
spéciales (Jules Romains)
tunisiennes (Paul Bonnetain)

Avec passion(s)
antiphysique (Péladan)
brutale
contre nature
criminelle (Chateaubriand)
d'ignominie (François Mauriac)
homogénique (Carpenter)
homosexuelle
honteuse (Maupassant)
inconvenante (Mlle Quinault)
infâme
pédéraste
philopédique
socratique
sodomique
sodomitique (Voltaire)
unisexuelle

Avec péché
abominable
contre nature
de bougrerie
de la pédérastie
des jésuites
de Sodome
de sodomie
des Jésuites (Doppet)
désordonné
gomorrhéen
muet
philosophique
sodomite

Avec vice
abominable
à la mode
allemand
antiphysique
aveugle (Montesquieu, EL, VII,ix)
beau
clérical
contre nature
de l'infamie
de non-conformité (Aubriet, sur Cambacérès)
de Sodome
de sodomiterie
d'Italie (Saint-Simon)
du cul (Barbier)
du Levant
étranger (Du Bellay)
florentin
français (Akadémos)
funeste
grec (Taine, Mauriac)
honteux (Sismondi)
hors nature
infâme
italien
jésuitique
marin
mortel
passif
pédérastique
philandrique
scandaleux
secret (Condorcet)
socratique
unisexuel

On rencontre aussi abomination brutale des Sodomitesabominations de Sodome, usage de Sodome.


VIII / Index nominum de 1985




IX / Emmanuel LE ROY LADURIE  
Académie des Sciences morales et politiques
  Point de vue : " Pourquoi le Pacs contredit l’héritage judéo-chrétien  "
Le Figaro, 19 octobre 1998   

  « À propos du Pacs (pacte civil de solidarité), on a peu cité la déclaration qu’a donnée récemment le grand rabbin de Paris, David Messas, en un texte qu’a publié cet automne la revue Tribune juive. Interrogé sur l’attitude qu’adopte la loi juive, en effet, à l’égard de l’homosexualité : « Sur ce point, a déclaré M. Messas, la loi juive est claire ; l’homosexualité est purement et simplement interdite. »

Et à la question suivante, qui ne manquera pas d’étonner : « L’homosexualité est-elle une maladie ? », le grand rabbin d’Ile-de-France s’est montré à la fois élusif et formel : « Je ne suis pas médecin, s’est-il borné à déclarer. Je sais seulement que c’est interdit. C’est la raison pour laquelle je ne peux pas souscrire au pacte (Pacs) proposé par le gouvernement français, qui tend à légitimer les relations homosexuelles. » Le point de vue ainsi exprimé par l’éminent M. Messas est évidemment un peu « raide » en ce qui concerne le problème posé.

Du moins le point de vue en question a-t-il l’incontestable mérite de rappeler que la tradition juive, en particulier, et judéo-biblique ou judéo-chrétienne en général, est fermement hostile, sinon à l’homosexualité en tant que telle (sur ce point les mentalités ont évolué, et je ne puis qu’admettre cette libéralisation). Hostile, en tout cas, elle le demeure, cette tradition surdéterminée, vis-à-vis du prosélytisme et du militantisme homosexuels, qui vont beaucoup plus loin l’un et l’autre que l’homosexualité proprement dite.

Il est vrai qu’aujourd’hui les attitudes intellectuelles à la mode dans les pays occidentaux, et plus spécialement parmi les gens de gauche, ont opéré un retour en force en direction des façons d’agir qui étaient répandues jadis dans les civilisations non juives et préchrétiennes de l’Antiquité classique : façons d’agir antiques, en effet, et souvent permissives vis-à-vis des homosexuels.

On tirera donc un trait, dans les milieux hyperhomophiles de 1998, sur vingt ou trente siècles de ferme opposition biblique de la part de l’Ancien puis du Nouveau Testament, à l’encontre de tout ce qui avait trait par exemple à la sodomie : celle-ci étant une pratique dont il convient de rappeler qu’elle n’est plus guère concevable aujourd’hui, du moins chez des personnes ayant un minimum de rationalité, que dans des conditions artificielles (préservatif), qui augmentent au maximum la non-naturalité de la chose.

 Quoi qu’il en soit, on jette bel et bien par-dessus bord, en ce domaine, à la veille de l’an 2000, les traditions judéo-chrétiennes dont un historien se doit pourtant de faire remarquer qu’elles sont constitutives de nos cultures européo-américaines, tant chrétiennes que postchrétiennes.

Ajoutons encore, s’agissant de ce retour contemporain vers un très lointain passé, lui-même antérieur au Christ, ajoutons à tout cela le fait d’une dose considérable de militantisme et de prosélytisme agressifs, l’un et l’autre purement modernes : deux « ismes » dont les Anciens, eux, n’avaient aucune idée, et dont ils eussent été vraisemblablement choqués sinon horrifiés.

L’idée même d’un mariage homosexuel ou simplement d’un pacte juridique et symbolique allant bien évidemment dans ce sens conjugal aurait paru bouffonne aux habitants de la Rome impériale ou de Pompéi (et de fait, l’arsenal juridique actuellement existant est largement adéquat pour que soit apportée une solution satisfaisante aux problèmes fiscaux et successoraux qui se posent aux couples homosexuels, sans qu’il soit aucunement besoin d’adopter pour ce faire la solution d’un mariage, d’un demi-mariage, ou d’un quasi mariage).

Soulignons aussi, à ce sujet, que les défilés pseudo-carnavalesques, généralement sinistres, qu’organisent sur nos boulevards les tenants des « mœurs nouvelles » n’auraient revêtu aucune signification ni réalité, pour nos lointains prédécesseurs gréco-romains, si ouverts, libéraux, et tolérants qu’aient été ceux-ci quant au domaine de la vie sexuelle. Précisément, le militantisme et le prosélytisme homo(s) vont bien au-delà de la simple acceptation d’un certain comportement, acceptation qui en tout état de cause est pleinement acquise depuis une trentaine d’années ; en fait, on a maintenant affaire à l’» irrésistible « dynamisme du toujours plus, comme eût dit François de Closets.

  Les prosélytes et militants se réclamant de l’homosexualisme proposent effectivement un modèle d’intolérance, voire d’agression conceptuelle : il est vécu comme une insulte par des couples hétéros « normaux », pour lesquels le mariage « usuel » (square, comme disent les Anglais) correspond avant tout, entre autres mérites, à une certaine manière d’élever les enfants et de les garantir, en particulier, contre ces fléaux modernes que sont le sida ou la pédophilie. Comme l’écrivait récemment, en toute simplicité, dans un excellent article, le docteur Samuel Klopfenstein, « la morale judéo-chrétienne fonde la société sur la famille, formée de parents hétérosexuels unis par les liens du mariage ».

Allusion vient d’être faite au sida : j’ai perdu, le mot n’est pas trop fort, un assez grand nombre d’amis homosexuels, jeunes hommes de grande intelligence, victimes de cette terrible maladie. L’un d’entre eux avait rédigé, dans les quelques semaines qui précédèrent sa mort, un texte qui fut lu au service religieux (catholique) célébré ensuite pour son enterrement.

Cette lettre ouverte s’adressait notamment aux auditeurs de la messe funéraire et les priait, eux, d’éviter de suivre l’exemple du défunt, et donc de ne pas « trébucher ». Ce terme, qui fera ricaner quelques imbéciles, prenait pourtant toute sa portée dans les circonstances tragiques où il fut rédigé puis diffusé. 

Parlons pédophilie maintenant. Ce fléau, car c’en est un, demeurait presque inexistant dans les années 1940-44, pourtant si difficiles, qui furent celles de mon enfance, années qu’avaient marqués par ailleurs les crimes monstrueux, mais bien différents, en provenance des armées allemandes et des autorités nazies occupantes. Or, au cours des dernières décennies (1980-2000), la pédophilie a pris par contre une extension calamiteuse. Le fait de confier des enfants à des couples d’homosexuels masculins (comme cela se produira un jour ou l’autre par évolution logique si le Pacs est adopté), ce fait-là ne manquera donc pas d’accroître encore les risques pédophiliques qui sont déjà en plein essor.

M. Lionel Jospin est sans aucun doute un honnête homme. La tradition biblique et protestante, judéo-chrétienne en d’autres termes, ne lui est certainement pas étrangère. Il lui appartient de faire un choix entre les impératifs catégoriques de cette tradition et, d’autre part, les diktats d’une idéologie arrogante qui, en réalité, s’avère fort insécure et nullement assurée de sa propre légitimité. »