L'HONNÊTETÉ INTELLECTUELLE
(LA PROBITÉ )
Errare humanum est, perseverare diabolicum,
sed rectificare divinum.
A / AVANT NIETZSCHEB / Ehrlichkeit, Probität, Rechtschaffenheit, Redlichkeit, Sauberkeit,
Montaigne :
Ajouter de son invention, autant qu’il voit être nécessaire en son conte, pour suppléer à la résistance Essais, III, xi, 1028
II, xii, 448 (On couche volontiers le sens des écrits d'autrui à la faveur des opinions qu'on a préjugées en soi : et un athéiste se flatte à ramener tous auteurs à l'athéisme).
Notre vérité de maintenant, ce n'est pas ce qui est, mais ce qui se persuade à autrui : comme nous appelons monnaie non celle qui est loyale seulement, mais la fausse aussi qui a mise. II, xviii, 666
« Ils commencent ordinairement ainsi : comment est-ce que cela se fait-il ? – Mais se fait-il ? faudrait-il dire. » III, xi, 1026-1027.
Nous fuyons à la correction ; il s'y faudrait présenter et produire, notamment quand elle vient par forme de conférence, non de régence. III, viii, 924
Je m’avance vers celui qui me contredit, qui m’instruit III, viii, 924
Nous ne sommes pas seulement lâches à nous défendre de la piperie, mais [que] nous cherchons et convions à nous y enferrer. Nous aimons à nous embrouiller en la vanité, comme conforme à notre être. III, xi, 1027
III, xi, 1027-1028 " Les premiers qui sont abreuvés de ce commencement d'étrangeté, venant à semer leur histoire, sentent par les oppositions qu'on leur fait où loge la difficulté de la persuasion, et vont calfeutrant cet endroit de quelque pièce fausse. Outre ce, que, insita hominibus libidine alendi de industria rumores (1), nous faisons naturellement conscience de rendre ce qu'on nous a prêté sans quelque usure et accession de notre cru. L'erreur particulière fait premièrement l'erreur publique, et à son tour après, l'erreur publique fait l'erreur particulière. Ainsi va tout ce bâtiment, s'étoffant et formant de main en main: de manière que le plus éloigné témoin en est mieux instruit que le plus voisin, et le dernier informé mieux persuadé que le premier. C'est un progrès naturel. Car quiconque croit quelque chose, estime que c'est ouvrage de charité de la persuader à un autre; et pour ce faire, ne craint point d'ajouter de son invention, autant qu'il voit être nécessaire en son compte, pour suppléer à la résistance et au défaut qu'il pense être en la conception d'autrui. "
1. Tite-Live : Histoire, XXVIII, 24 : " Par la tendance innée des hommes à grossir les faux bruits. "
Cette arrogance importune et querelleuse, se croyant et fiant toute à soi, ennemie capitale de discipline et de vérité III, xiii, 1075
Voltaire, les plus petites choses
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L'HONNÊTETÉ INTELLECTUELLE
(LA PROBITÉ )
Errare humanum est, perseverare diabolicum,sed rectificare divinum.
A / AVANT NIETZSCHE
B / Ehrlichkeit, Probität, Rechtschaffenheit, Redlichkeit, Sauberkeit,
Montaigne :
Ajouter de son invention, autant qu’il voit être nécessaire en son conte, pour suppléer à la résistance Essais, III, xi, 1028
II, xii, 448 (On couche volontiers le sens des écrits d'autrui à la faveur des opinions qu'on a préjugées en soi : et un athéiste se flatte à ramener tous auteurs à l'athéisme).
Notre vérité de maintenant, ce n'est pas ce qui est, mais ce qui se persuade à autrui : comme nous appelons monnaie non celle qui est loyale seulement, mais la fausse aussi qui a mise. II, xviii, 666
« Ils commencent ordinairement ainsi : comment est-ce que cela se fait-il ? – Mais se fait-il ? faudrait-il dire. » III, xi, 1026-1027.
Nous fuyons à la correction ; il s'y faudrait présenter et produire, notamment quand elle vient par forme de conférence, non de régence. III, viii, 924
Je m’avance vers celui qui me contredit, qui m’instruit III, viii, 924
Nous ne sommes pas seulement lâches à nous défendre de la piperie, mais [que] nous cherchons et convions à nous y enferrer. Nous aimons à nous embrouiller en la vanité, comme conforme à notre être. III, xi, 1027
III, xi, 1027-1028 " Les premiers qui sont abreuvés de ce commencement d'étrangeté, venant à semer leur histoire, sentent par les oppositions qu'on leur fait où loge la difficulté de la persuasion, et vont calfeutrant cet endroit de quelque pièce fausse. Outre ce, que, insita hominibus libidine alendi de industria rumores (1), nous faisons naturellement conscience de rendre ce qu'on nous a prêté sans quelque usure et accession de notre cru. L'erreur particulière fait premièrement l'erreur publique, et à son tour après, l'erreur publique fait l'erreur particulière. Ainsi va tout ce bâtiment, s'étoffant et formant de main en main: de manière que le plus éloigné témoin en est mieux instruit que le plus voisin, et le dernier informé mieux persuadé que le premier. C'est un progrès naturel. Car quiconque croit quelque chose, estime que c'est ouvrage de charité de la persuader à un autre; et pour ce faire, ne craint point d'ajouter de son invention, autant qu'il voit être nécessaire en son compte, pour suppléer à la résistance et au défaut qu'il pense être en la conception d'autrui. "
1. Tite-Live : Histoire, XXVIII, 24 : " Par la tendance innée des hommes à grossir les faux bruits. "
Cette arrogance importune et querelleuse, se croyant et fiant toute à soi, ennemie capitale de discipline et de vérité III, xiii, 1075
Voltaire, les plus petites choses
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Voir aussi, dans les Dictionnaire Nietzsche 2013 et Dictionnaire Nietzsche, 2017 les excellentes entrées " Philologie " par Cécile Denat et Patrick Wotling, et " Probité " par Marc de Launay.
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De l’utilité et des inconvénients de l’histoire (1874),
§ 5 : « Personne n’ose s’appliquer à soi-même la loi de la philosophie, personne ne vit en philosophe, avec cette probité simple et virile [einfachen Mannestreue] qui obligeait un Ancien, une fois qu’il avait juré fidélité à la Stoa, à se conduire toujours et partout comme un stoïcien. » [Niemand darf es wagen, das Gesetz der Philosophie an sich zu erfüllen, Niemand lebt philosophisch, mit jener einfachen Mannestreue, die einen Alten zwang, wo er auch war, was er auch trieb, sich als Stoiker zu gebärden, falls er der Stoa einmal Treue zugesagt hatte. Alles moderne Philosophiren ist politisch und polizeilich, durch Regierungen, Kirchen, Akademien, Sitten und Feigheiten der Menschen auf den gelehrten Anschein beschränkt]
Schopenhauer éducateur, 1874, § 2 : " Que la probité soit quelque chose, que ce soit même une vertu, c'est là, à vrai dire, à notre époque d'opinion publique, une de ces opinions privées dont l'affirmation est interdite. Et c'est pourquoi je n'aurai pas loué Schopenhauer, mais je l'aurai seulement caractérisé lorsque j'aurai répété : il est loyal, même en tant qu'écrivain ; si peu d'écrivains le sont que l'on devrait en somme se méfier de tous les hommes qui écrivent. Il n'y a qu'un seul écrivain que je place au même rang que Schopenhauer pour ce qui est de la probité, et je le place même plus haut, c'est Montaigne."
Fragment posthume, 1874,
Mp XIII 3, printemps-été 1874 :
35[11] : « Schopenhauer est simple et probe, il ne se met en quête ni de phrases ni de feuilles de vigne, il dit seulement à un monde qui s'étiole dans l'improbité [Unehrlichkeit] " voyez, de nouveau un homme ! " Quelle force ont toutes ses conceptions, la volonté (qui nous rattache à Augustin, à Pascal, aux Hindous), la négation, la doctrine du génie de l'espèce. »
35[12] : cette sous-culture du monde et du devenir […] se concrétise dans l’essence infâme du journaliste, de l’esclave des trois M. (1) : du moment, des opinions [Meinungen] et des modes ; et plus un individu s’apparente à cette culture, plus il ressemblera à un journaliste. Or ce que la philosophie a de plus précieux, c’est précisément d’enseigner sans cesse le contraire de tout ce qui est journalistique [Journalistischen].
1. Cf Vigny : " Il n’y a qu’une devise pour tous les journaux. Je n’en ai lu un dans ma vie qui n’y fût soumis : Médiocrité, mensonge, méchanceté. " Alfred de Vigny, Journal d’un poète, 14 mai 1832. Le nom de Vigny ne figure que deux fois dans les écrits de Nietzsche, dans les fragments posthumes de 1887-1888.
Fragment posthume, 1875-1876,
U II 8b, printemps-automne 1875, 5[45] :
[Hegen sie dieselben nicht — wie steht es dann mit ihrer Redlichkeit! Wo zeigt sich aber, daß sie dieselben absichtlich zerstörten?]
U II 5c, octobre-décembre 1876, 19[1] : La philologie, en un temps où on lit trop, est l'art d'apprendre et d'enseigner à lire. Seul le philologue lit lentement et médite une demie-heure sur six lignes. Ce n'est pas son résultat, c'est cette sienne habitude qui fait son mérite. [1. Philologie ist die Kunst, in einer Zeit, welche zu viel liest, lesen zu lernen und zu lehren. Allein der Philologe liest langsam und denkt über sechs Zeilen eine halbe Stunde nach. Nicht sein Resultat, sondern diese seine Gewöhnung ist sein Verdienst.]
II " Histoire des sentiments moraux ", § 81 : " Le journaliste qui égare l’opinion publique par de menues malhonnêtetés. " [welcher mit kleinen Unredlichkeiten die öffentliche Meinung irre führt.]
V " Caractères de haute et basse civilisation " § 270 L'art de lire. : « Tout le Moyen Age fut radicalement incapable d'une explication strictement philologique, c'est-à-dire du pur et simple désir de comprendre ce que dit l'auteur, — ce fut tout de même quelque chose que de trouver ces méthodes, il ne faut pas le sous-estimer ! Toutes les sciences n'ont acquis de continuité et de stabilité que du moment où l'art de bien lire, c'est-à-dire la philologie, est parvenu à son apogée. »
§ 355 : Probité [Ehrlichkeit] méconnue. : lorsque l’on situe une de ses pensées dans le passé. Probité qui ne veut pas orner et attifer l'instant présent d'idées qui appartiennent à un moment du passé..
Le Voyageur et son ombre, 1879,
§ 17 Explications profondes. : " Qui explique tel passage d'un auteur plus " profondément " qu'il n'était conçu aura, non pas éclairé, mais bien obscurci l'auteur. " [Tiefe Erklärungen. — Wer die Stelle eines Autors „tiefer erklärt“, als sie gemeint war, hat den Autor nicht erklärt, sondern verdunkelt.]
Fragments posthumes, 1880,
N V 4, automne 1880 :
6[65]
6[67] : pulsion de probité envers soi-même, de justice envers les choses [der Trieb der Redlichkeit gegen mich, der Gerechtigkeit gegen die Dinge]
6[127] : Unsere moralischen Triebe drängen den Intellekt, sie zu vertheidigen und absolut zu nehmen, oder sie neu zu begründen. Unsere Selbsterhaltstriebe treiben den Intellekt, die Moral als relativ oder nichtig zu beweisen. Es ist ein Kampf der Triebe — im Intellekt abgespielt. Der Trieb der Redlichkeit tritt dazwischen — nebst den Trieben nach Aufopferung, Stolz, Verachtung: ich.]
6[130] : " Dans nos plus grands moments de justice et de probité, il y a volonté aspirant à la puissance, visant l'infaillibilité de notre personne. [...] Nous ne voulons pas être dupes, pas même de nos pulsions ! mais qu'est-donc qui ne le veut pas ? Une pulsion, certainement ! "[Der Intellekt ist das Werkzeug unserer Triebe und nichts mehr, er wird nie frei. Er schärft sich im Kampf der verschiedenen Triebe, und verfeinert die Thätigkeit jedes einzelnen Triebes dadurch. In unserer größten Gerechtigkeit und Redlichkeit ist der Wille nach Macht, nach Unfehlbarkeit unserer Person: Skepsis ist nur in Hinsicht auf alle Autorität, wir wollen nicht düpirt sein, auch nicht von unseren Trieben! Aber was eigentlich will denn da nicht? Ein Trieb gewiß!]
6[229] :
Aurore Pensées sur les préjugés moraux, 1881,
6[65]
6[67] : pulsion de probité envers soi-même, de justice envers les choses [der Trieb der Redlichkeit gegen mich, der Gerechtigkeit gegen die Dinge]
6[127] : Unsere moralischen Triebe drängen den Intellekt, sie zu vertheidigen und absolut zu nehmen, oder sie neu zu begründen. Unsere Selbsterhalt
6[130] : " Dans nos plus grands moments de justice et de probité, il y a volonté aspirant à la puissance, visant l'infaillibilité de notre personne. [...] Nous ne voulons pas être dupes, pas même de nos pulsions ! mais qu'est-donc qui ne le veut pas ? Une pulsion, certainement ! "[Der Intellekt ist das Werkzeug unserer Triebe und nichts mehr, er wird nie frei. Er schärft sich im Kampf der verschiedenen Triebe, und verfeinert die Thätigkeit jedes einzelnen Triebes dadurch. In unserer größten Gerechtigkeit und Redlichkeit ist der Wille nach Macht, nach Unfehlbarkeit unserer Person: Skepsis ist nur in Hinsicht auf alle Autorität, wir wollen nicht düpirt sein, auch nicht von unseren Trieben! Aber was eigentlich will denn da nicht? Ein Trieb gewiß!]
6[216] : Auf die Dauer muß die Menschheit jeden Irrthum furchtbar büßen — denn damit er aufrecht erhalten bleibe, muß eine hundertfache Fälschung anderer Dinge eintreten. Etwa Nicht-einsehenwollen d.h. Verschlechterung der Redlichkeit, Abnahme des Intellekts, Zunahme der Gefährlichkeit des Lebens.
6[223] : [Bei der Liebesleidenschaft kann man sehen, wie weit die Redlichkeit vor uns selber fehlt: ja man setzt das voraus und gründet darauf die Ehe (mit Versprechen, wie sie kein Redlicher gegen sich geben kann!) So früher bei der Treue von Untergebenen gegen Fürsten oder gegen das Vaterland, oder die Kirche: man schwor die Redlichkeit gegen sich feierlich ab! ]
6[224] :6[229] :
6[232] : [Hüteten wir uns auch gegen Personen vor blinden Liebe- und Haß-Anfällen — wie viel weniger haben wir gut zu machen d.h. einen Irrweg zurückgehen! (wobeiunser Weg Zeit verloren hat) Größere Redlichkeit gegen uns selber hält uns in Hut: gewöhnlich geben wir unseren zurückgehaltenen Trieben einmal plötzlich nach, in dieser Liebe und Haß zu Personen.]
6[234] : [Die Triebe haben wir alle mit den Thieren gemein: das Wachsthum der Redlichkeit macht uns unabhängiger von der Inspiration dieser Triebe. Diese Redlichkeit selber ist das Ergebniß der intellektuellen Arbeit, namentlich wenn zwei entgegengesetzte Triebe den Intellekt in Bewegungen setzen. Das Gedächtniß führt uns in Bezug auf ein Ding oder eine Person bei einem neuen Affekt die Vorstellungen zu, die dies Ding oder Person früher, bei einem anderen Affekt in uns erregte: und da zeigen sichverschiedene Eigenschaften, sie zusammen gelten lassen ist ein Schritt der Redlichkeit d.h. es dem, welchen wir jetzt hassen, nachtragen, daß wir ihn einst liebten und sein früheres Bild in uns mit dem jetzigen vergleichen, das jetzige mildern ausgleichen. Dies gebeut die Klugheit: denn ohne dies würden wir, als Hassende, zu weit gehen und uns in Gefahr bringen. Basis der Gerechtigkeit: wir gestehen den Bildern desselben Dinges in uns ein Recht zu!6[236] : Die Redlichkeit gegen uns selber ist älter als die R gegen Andere. Das Thier merkt, daß es oft getäuscht wird, ebenso muß es sich oft verstellen. Dies leitet es zu unterscheiden zwischen Irren und Wahrsehen, zwischen Verstellung und Wirklichkeit. Die absichtliche Verstellung ruht auf dem ersten Sinne der Redlichkeit gegen sich.
6[240] : École de la philologie : comme école d’honnêteté. L’Antiquité a péri de sa décadence. [Lob der Philologie: als Studium der Redlichkeit. Das Alterthum gieng am Verfall derselben zu Grunde.]
6[461] : Passio Nova ou Sur la passion de la probité [oder Von der Leidenschaft der Redlichen].Aurore Pensées sur les préjugés moraux, 1881,
Préface, § 5: « On n'a pas été philologue en vain, on l'est peut-être encore, à savoir un maître de lecture lente : — après tout, on écrit aussi lentement. » [Man ist nicht umsonst Philologe gewesen, man ist es vielleicht noch, das will sagen, ein Lehrer des langsamen Lesens: — endlich schreibt man auch langsam.]
V, § 456. Vertu en devenir. : " Remarquons bien que la probité ne fait partie ni des vertus socratiques ni des vertus chrétiennes : c'est l'une des plus récentes vertus, encore peu mûre, encore souvent confondue et méconnue, encore à peine consciente d'elle-même, — une chose en devenir que nous pouvons encourager ou entraver, selon notre sentiment. " [Man beachte doch, dass weder unter den sokratischen, noch unter den christlichen Tugenden die Redlichkeit vorkommt: diese ist eine der jüngsten Tugenden, noch wenig gereift, noch oft verwechselt und verkannt, ihrer selber noch kaum bewusst, — etwas Werdendes, das wir fördern oder hemmen können, je nachdem unser Sinn steht.]
Fragments posthumes, 1881-1882,
M III 1, printemps-automne 1881, 11 [63] : " Nouveau : la PROBITÉ nie l’Homme, elle ne veut d’aucune morale pratique universelle, elle nie des buts communs. L'humanité est la masse de puissance pour l'exploitation et l'orientation de laquelle les individus se font concurrence. [Neu: die Redlichkeit leugnet den Menschen, sie will keine moralische allgemeine Praxis, sie leugnet gemeinsame Ziele. Die Menschheit ist die Machtmenge , um deren Benutzung und Richtung die Einzelnen conkurriren .]
N V 9a, juillet-août 1882, 1[42].
N V 9a, juillet-août 1882, 1[42].
La probité, c'est ce qui fait preuve de probité à l'égard de la passion [Leidenschaft], et même à l'égard de la probité [Gerecht sein gegen Alles, über Neigung und Abneigung hinweg, sich selber in die Reihe der Dinge einordnen, über sich sein, die Überwindung und der Muth nicht nur gegen das Persönlich-Feindliche, Peinliche, auch in Hinsicht auf das Böse in den Dingen,Redlichkeit , selbst als Gegnerin des Idealismus und der Frömmigkeit, ja der Leidenschaft, sogar in Bezug auf die Redlichkeit selber; liebevolle Gesinnung gegen Alles und Jedes und guter Wille, seinen Werth zu entdecken, seine Berechtigung, seine Nothwendigkeit.]
Z I 1, automne 1882 : 3[1] : 46. la forme la plus fréquente de non probité [Unredlichkeit] des sujets connaissants : ils nient les Facta.
Le Gai savoir, 1882,1887,
II, § 107 : sans l’art, en tant que consentement à l’apparence, la probité [Redlichkeit] aurait pour conséquence le dégoût et le suicide.
III, § 159 : l’inflexibilité est une vertu d’un autre âge que la probité.IV, § 329 : il ne reste que rarement des heures où la probité serait permise.
§ 335 " Vive la physique " : Et donc : Vive la physique ! Et davantage encore ce qui nous y contraint, – notre probité.
V, § 366 : refus catégorique de tout ce qui ne saurait faire preuve d’une absolue probité [Probität] de discipline et d’apprentissage
Fragment posthume, 1884-1885,
N VI 9, automne 1884 – début 1885 : je devrais plutôt dire : ta bonne conscience, c’est-à-dire le reste de probité que tu possèdes.
Par-delà Bien et Mal, 1886,
I, § 5 : manque de probité [Redlichkeit] des philosophes ; ne font que défendre, avec des arguments découverts après coup, quelque thèse arbitraire ou quelques vœu de leur cœur.
VII " Nos vertus ", § 227 : La probité [Redlichkeit] — à supposer que ce soit la vertu dont nous ne pouvons nous affranchir, nous, les esprits libres —, cette probité, nous voulons la cultiver en nous avec toute notre méchanceté et tout notre amour, nous ne nous lasserons pas de nous " accomplir " dans notre vertu, qui seule nous est restée ; puisse son éclat s'étendre un jour, comme un rayon vespéral, ironique et doré, sur cette civilisation vieillissante et son morne, son triste sérieux ! Et si notre probité en vient à se lasser et soupire et s'étire et nous juge trop durs, si elle réclame l'existence confortable et douillette d'un vice aimable, restons durs, nous les derniers Stoïciens [Stoiker] ! Et envoyons tous nos diables à sa rescousse : notre dégoût de la pesanteur et de l'à-peu-près, notre nitimur in vetitum [Nous courons au défendu], notre courage d'aventuriers, notre curiosité agile et subtile, notre volonté de puissance et de domination du monde la plus déliée, la plus déguisée, la plus intellectuelle, qui convoite sans cesse tous les royaumes de l'avenir, — courons avec nos "diables" au secours de notre "dieu" ! Il est probable que notre acharnement ne créera que malentendus et confusion ; qu'importe ! On dira : " Leur 'probité' [Redlichkeit], c'est leur démon et rien de plus ", qu'importe ! Et nos adversaires eussent-ils raison ! Tous les dieux connus n'ont-ils pas été des diables rebaptisés et sanctifiés ? Et que savons-nous de nous-mêmes en fin de compte ? Savons-nous le nom que veut porter l'esprit qui nous guide ? (C'est une affaire de nom.) Et combien d'esprits nous hantent ? Notre probité, nous esprits libres, prenons garde qu'elle ne devienne notre vanité, notre parure et notre parade, notre limite, notre sottise ! Toute vertu tend à la sottise, toute sottise à la vertu ; " sot jusqu'à la sainteté ", dit-on en Russie. Craignons que notre probité ne nous transforme en saints et en raseurs ! La vie n'est-elle pas cent fois trop courte pour qu'on s'y ennuie ? Il faudrait croire à la vie éternelle pour... [Redlichkeit, gesetzt, dass dies unsre Tugend ist, von der wir nicht loskönnen, wir freien Geister — nun, wir wollen mit aller Bosheit und Liebe an ihr arbeiten und nicht müde werden, uns in unsrer Tugend, die allein uns übrig blieb, zu „vervollkommnen“: mag ihr Glanz einmal wie ein vergoldetes blaues spöttisches Abendlicht über dieser alternden Cultur und ihrem dumpfen düsteren Ernste liegen bleiben! Und wenn dennoch unsre Redlichkeit eines Tages müde wird und seufzt und die Glieder streckt und uns zu hart findet und es besser, leichter, zärtlicher haben möchte, gleich einem angenehmen Laster: bleiben wir hart, wir letzten Stoiker! und schicken wir ihr zu Hülfe, was wir nur an Teufelei in uns haben — unsern Ekel am Plumpen und Ungefähren, unser „nitimur in vetitum“, unsern Abenteuerer-Muth, unsre gewitzte und verwöhnte Neugierde, unsern feinsten verkapptesten geistigsten Willen zur Macht und Welt-Überwindung, der begehrlich um alle Reiche der Zukunft schweift und schwärmt, — kommen wir unserm „Gotte“ mit allen unsern „Teufeln“ zu Hülfe! Es ist wahrscheinlich, dass man uns darob verkennt und verwechselt: was liegt daran! Man wird sagen: „ihre „Redlichkeit“ — das ist ihre Teufelei, und gar nichts mehr!“ was liegt daran! Und selbst wenn man Recht hätte! Waren nicht alle Götter bisher dergleichen heilig gewordne umgetaufte Teufel? Und was wissen wir zuletzt von uns? Und wie der Geist heissen will, der uns führt? (es ist eine Sache der Namen.) Und wie viele Geister wir bergen? Unsre Redlichkeit, wir freien Geister, — sorgen wir dafür, dass sie nicht unsre Eitelkeit, unser Putz und Prunk, unsre Grenze, unsre Dummheit werde! Jede Tugend neigt zur Dummheit, jede Dummheit zur Tugend; „dumm bis zur Heiligkeit“ sagt man in Russland, — sorgen wir dafür, dass wir nicht aus Redlichkeit zuletzt noch zu Heiligen und Langweiligen werden! Ist das Leben nicht hundert Mal zu kurz, sich in ihm — zu langweilen? Man müsste schon an’s ewige Leben glauben, um....]
VII, § 230 : Il serait plus exact de nous imputer, de vanter en nous [les esprits libres], non pas la cruauté, mais une probité excessive, notre sincérité de libres, très libres esprits [In der That, es klänge artiger, wenn man uns, statt der Grausamkeit, etwa eine „ausschweifende Redlichkeit“ nachsagte, nachraunte, nachrühmte, — uns freien, sehr freien Geistern]
IX, § 295 : " Son courage d'explorateur et de découvreur, sa probité risquée, sa véracité et son amour de la sagesse. Mais un dieu tel que lui [Dionysos] n'a que faire de tous ce oripeaux vénérables, de tout ce fatras. [von seinem Forscher- und Entdecker-Muthe, seiner gewagten Redlichkeit, Wahrhaftigkeit und Liebe zur Weisheit zu machen haben. Aber mit all diesem ehrwürdigen Plunder und Prunk weiss ein solcher Gott nichts anzufangen.]
Fragments posthumes, 1887,
W II 2, automne 1887 : 10[45] : probité [Redlichkeit] : désapprendre la pudeur qui voudrait renier et escamoter les instincts naturels.
10[61] :
10[110] :
10[61] :
10[110] :
10[97] : Lorsque, malgré une parfaite intégration à la probité [Rechtschaffenheit] bourgeoise, on donne tout de même libre cours aux besoins de son immoralité propre.
10[110]
10[110]
10[184] : Qu’il n’importe guère si quelque chose est vrai ou faux mais comment cela agit – total manque de probité [Rechtschaffenheit] intellectuelle. [Daß es nicht darauf ankommt, ob etwas wahr ist, sondern wie es wirkt— absoluter Mangel an intellekt Rechtschaffenheit.]
Tout est bon, le mensonge, la calomnie, la plus impertinente accommodation, quand il s’agit d’élever le degré de chaleur - jusqu’à ce que l’on " croit " -.
Nous nous trouvons en présence d’une véritable école du moyen de séduction menant à une croyance : mépris systématique des sphères d’où pourrait venir la contradiction (- la raison, la philosophie et la sagesse, la méfiance, la prudence) [Alles ist gut, die Lüge, die Verleumdung, die unverschämteste Zurechtmachung, wenn es dient, jenen Wärmegrad zu erhöhen, — bis man „glaubt“ —
Eine förmliche Schule der Mittel der Verführung zu einem Glauben: principielle Verachtung der Sphären, woher der Widerspruch kommen könnte (— der Vernunft, der Philosophie und Weisheit, des Mißtrauens, der Vorsicht)]
L’Antichrist, 1888,
§ 12 : les Sceptiques à part ; les autres ignorent les exigences élémentaires de la probité [Rechtschaffenheit] intellectuelle
§ 26 : l’interprétation [Interpretation] ecclésiastique de l’histoire nous a rendus presque insensibles aux exigences de la probité [Rechtschaffenheit] in historicis.
§ 36 : probité [Rechtschaffenheit] instinctive et passionnée qui fait la guerre au "pieux mensonge"
§ 37 : l’Église : cette forme de haine implacable de toute probité [Rechtschaffenheit]
§ 38 : il suffit d’avoir les exigences les plus modestes en matière de probité [Rechtschaffenheit] pour ne pouvoir ignorer qu’un théologien trompe
§ 47 : le christianisme approuve tous les moyens de discréditer la discipline intellectuelle, la lucide et sévère probité dans les cas de conscience qui se posent à l’esprit, l’aristocratique froideur et la liberté de l’esprit
§ 50 : " Être probe dans les choses de l’esprit, qu'est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire être sévère pour ses inclinations, mépriser les " beaux sentiments ", faire de chaque oui, de chaque non, un cas de conscience... " [Was heisst denn rechtschaffen sein in geistigen Dingen? Dass man streng gegen sein Herz ist, dass man die „schönen Gefühle“ verachtet, dass man sich aus jedem Ja und Nein ein Gewissen macht! — — — Der Glaube macht selig: folglich lügt er…]
§ 52 :
§ 53 : discipline intellectuelle, empire sur soi, indispensable pour trouver une vérité
§ 59 : un regard libre sur la réalité [Realität], la main prudente, la patience et le sérieux dans les plus petites choses (1), bref tout la probité [Rechtschaffenheit] de la connaissance – elle était déjà là ! il y a plus de deux mille ans !
1. « Personne n’excelle dans les grandes choses s’il est déficient dans les petites. » Quintilien, Institution oratoire, II, iii, 6. Cf Cicéron, « Les dieux s’occupent des grandes choses et négligent les petites » De Natura deorum, II, lxvi.
« Mais, me dira-t-on, que gagnerez-vous à détromper les hommes sur ces bagatelles ? Je ne gagnerai rien, sans doute ; mais il faut s’accoutumer à chercher le vrai dans les plus petites choses : sans cela on est bien trompé dans les grandes. » Voltaire, Des mensonges imprimés [1749], XXXVI.
Fragments posthumes, 1888,
W II 5, printemps 1888 : 14[57] : « Tous ces saints épileptiques et visionnaires ne possédaient pas un millième de cette probité [Rechtschaffenheit] de l’autocritique avec laquelle un philologue, aujourd’hui, lit un texte ou examine la vérité d’un événement … Ils sont, comparés à nous, des crétins moraux … »
14[109] : caractère falsificateur de la vénération …
La vénération est l’épreuve suprême de la probité [Rechtschaffenheit] intellectuelle : mais il n’y a dans toute l’histoire de la philosophie aucune probité intellectuelle.
14[116] : Où donc était, à cette époque la probité intellectuelle ? La culture grecque des sophistes avait pris naissance dans tous les instincts grecs ; elle fait partie de la culture de l’époque de Périclès aussi nécessairement que Platon n’en fait pas partie : elle a ses précurseurs en Héraclite, en
Démocrite, dans les types scientifiques de l’ancienne philosophie : elle trouve par exemple son expansion dans la culture supérieure d’un Thucydide. Et elle a fini par avoir raison : tout progrès de la connaissance psychologique ou morale a restitué les sophistes… Notre esprit d’aujourd’hui est
au plus haut point celui d’Héraclite, de Démocrite et de Protagoras… Il suffit même de dire qu’elle est protagorique parce que Protagoras résuma en lui les deux hommes, Héraclite et Démocrite. [die griechische Cultur der Sophisten war aus allen griechischen Instinkten herausgewachsen: sie gehört zur Cultur der Perikleischen Zeit, so nothwendig wie Plato nicht zu ihr gehört: sie hat ihre Vorgänger in Heraklit, in Demokrit, in den wissenschaftlichen Typen der alten Philosophie; sie hat in der hohen Cultur des Thukydides z.B. ihren Ausdruck — und, sie hat schließlich Recht bekommen: jeder Fortschritt der erkenntnißtheoretischen und moralistischen Erkenntniß hat die Sophisten restituirt … unsere heutige Denkweise ist in einem hohen Grade heraklitisch, demokritisch und protagoreisch… es genügte zu sagen, daß sie protagoreisch, weil Protagoras die beiden Stücke Heraklit und Demokrit in sich zusammennahm Plato: ein großer Cagliostro , — man denke, wie ihn Epicur beurtheilte; wie ihn Timon, der Freund Pyrrhos, beurtheilte — — Steht vielleicht die Rechtschaffenheit Platos außer Zweifel?]
14[116] : Où donc était, à cette époque la probité intellectuelle ? La culture grecque des sophistes avait pris naissance dans tous les instincts grecs ; elle fait partie de la culture de l’époque de Périclès aussi nécessairement que Platon n’en fait pas partie : elle a ses précurseurs en Héraclite, en
Démocrite, dans les types scientifiques de l’ancienne philosophie : elle trouve par exemple son expansion dans la culture supérieure d’un Thucydide. Et elle a fini par avoir raison : tout progrès de la connaissance psychologique ou morale a restitué les sophistes… Notre esprit d’aujourd’hui est
au plus haut point celui d’Héraclite, de Démocrite et de Protagoras… Il suffit même de dire qu’elle est protagorique parce que Protagoras résuma en lui les deux hommes, Héraclite et Démocrite. [die griechische Cultur der Sophisten war aus allen griechischen Instinkten herausgewachsen: sie gehört zur Cultur der Perikleischen Zeit, so nothwendig wie Plato nicht zu ihr gehört: sie hat ihre Vorgänger in Heraklit, in Demokrit, in den wissenschaftlichen Typen der alten Philosophie; sie hat in der hohen Cultur des Thukydides z.B. ihren Ausdruck — und, sie hat schließlich Recht bekommen: jeder Fortschritt der erkenntnißtheoretischen und moralistischen Erkenntniß hat die Sophisten restituirt … unsere heutige Denkweise ist in einem hohen Grade heraklitisch, demokritisch und protagoreisch… es genügte zu sagen, daß sie protagoreisch
[142] : La pure position de la connaissance, la probité [Rechtschaffenheit] intellectuelle, est abandonnée sur-le-champ dès que la morale exige ses réponses [Die Moral ist deshalb eine so curiose Wissenschaft, weil sie im höchsten Grade praktisch ist: so daß die reine Erkenntnißposition, die wissenschaftliche Rechtschaffenheit sofort preisgegeben wird, sobald die Moral ihre Antworten fordert.]
W II 6a, printemps 1888 : [25] : rien n’est plus rare parmi les philosophes que la probité intellectuelle
[28] :
W II 7a, printemps-été 1888 : [32] : L’erreur est une lâcheté … toute acquisition de la connaissance est la conséquence du courage, de la dureté envers soi, de la probité envers soi …
Juillet-août 1888 : [4] : l’esprit de système est, du moins pour nous autres penseurs, quelque chose de compromettant, une forme de notre immoralité.Crépuscule des Idoles (1889),
Maxime et traits, § 26 : l’esprit de système est un manque de probité [Rechtschaffenheit].
Ecce Homo (1908),
Avant-propos, § 3 : chaque pas en avant dans la connaissance est la conséquence de la probité [Sauberkeit] envers soi.
Nietzsche contre Wagner, Nous, les antipodes : par son axiome : " Heureux celui qui croit ", Épicure a poussé le principe de l’hédonisme bien au-delà de toute probité [Rechtschaffenheit] intellectuelle.
* * * * *
C / APRÈS NIETZSCHE
André Gide : la foi tout court remplace la bonne (foi)
Bel exemple de mauvaise foi offert par Louis Aragon :
« Aux yeux de [Trofim Denissovitch] Lyssenko [1898-1976], des mitchouriniens, des kolkhosiens et sovkhosiens de l’U.R.S.S., du Parti bolchevik, de son Comité central, et de Staline, la victoire de Lyssenko est effectivement, comme le reconnaît avec stupeur le Dr Jacques Monod (1), une victoire de la science, une victoire scientifique, le refus le plus éclatant de politiser les chromosomes. »
Louis Aragon, « De la libre discussion des idées », Europe, octobre 1948.1. « Ce qu'il s'agit de comprendre, c'est comment Lyssenko a pu acquérir assez d'influence et de pouvoir pour subjuguer ses collègues, conquérir l'appui de la radio et de la presse, l'approbation du comité central et de Staline en personne, au point qu'aujourd'hui la " Vérité " dérisoire de Lyssenko est la vérité officielle, garantie par l'État ,que tout ce qui s'en écarte est " irrévocablement banni " de la science soviétique (" Pravda ", cité d'après " Soviet news " [publication de l'ambassade soviétique à Londres] du 27 août [1948] et que les opposants qui contre lui défendaient la science, le progrès, les vrais intérêts de leur patrie sont honteusement chassés, cloués au pilori comme " esclaves de la science bourgeoise " et pratiquement accusés de trahison.
Tout cela est insensé, démesuré, invraisemblable. C'est vrai pourtant. Que s'est-il passé ? » — Jacques Monod, Combat, 15 septembre 1948.
Dialogue des « représentants de commerce du Peuple » de Jacques Prévert :
« – Qu’est-ce que cela peut faire que je lutte pour la mauvaise cause puisque je suis de bonne foi ? – Et qu’est-ce que cela peut faire que je sois de mauvaise foi puisque c’est pour la bonne cause ? », Spectacle, 1949)La grande lumière/lueur à l'est Ricci. aurore ou incendie ?
Lectures gay friendly de la Bible et de Thomas d'Aquin.
INDEX NIETZSCHE (15/16) : LA VÉRITÉ
NOTE SUR MES INDEXATIONS DE NIETZSCHE
Les notes et les indications entre [ ] sont miennes, sauf les phrases entièrement en allemand qui sont évidemment l'original nietzschéen. La traduction est assez souvent revue vers une plus grande littéralité, à partir de celle des éditions Gallimard (Paris), Œuvres philosophiques complètes.
Traducteurs de cette édition Gallimard : Anne-Sophie Astrup, Henri-Alexis Baatsch, Jean-Louis Backès, Pascal David, Maurice de Gandillac, Jean Gratien, Michel Haar, Cornélius Heim, Jean-Claude Hémery, Julien Hervier, Isabelle Hildenbrand, Pierre Klossowski, Philippe Lacoue-Labarthe, Jean Launay, Marc B. de Launay, Jean-Luc Nancy, Robert Rovini, Pierre Rusch.
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